Avis à la Population !

(Par Blandine)

Les voyages appellent aux voyages, c'est bien connu !
Avant même la rentrée, je sais que je serais en vacances -mas o menos- du 20 novembre à début janvier prochain. Etant donné que ma petite famille me rejoint sur Bogotá du 20 décembre à début janvier, mon nouveau projet de voyage est entre le 21 novembre et le 17 décembre.
Je fais appelle ¨à la population¨, c'est-à-dire à mes proches qui se sentiraient l'âme voyageuse pour partager un bout de chemin latino-américain avec moi, parce que voyager à deux ou à plusieurs c'est beaucoup mieux !!
Mes idées de voyage :
1) Rejoindre Léa à Santiago du Chili, et continuer la route un peu plus loin au delà de la frontière argentine. (Mais ce projet me parait quasiment impossible pour mon brave portefeuille.)
ou 2) Faire une visite à un pays voisin : Equateur, Perou, Panama, Guyane, ou Costa Rica.
ou 3) Finir mon tour de Colombie et visiter quelques jours la zone aride caraïbe de la Gajira, cheminer durant une semaine avec un guide au coeur de la Ciudad Perdida (la Cité Perdue), profiter quelques jours des playas blancas de Taganga (côte Caraïbe), faire la fête un week-end à Medellin, et enfin descendre tout le littoral Pacifique (5 à 6 jours), pour finir (s'il reste du temps) par découvrir les trésors des sites archéologiques de San Agustin.
Avec mon budget (compris entre 800 et 1 000 euros) et l'amour que j'ai pour la Colombie, je penche pour ma dernière idée ...
ALLEZ, VENEZ !! :)

Et c'est la fin, point!.

(par Celine)

Apres un mois de routes et déroutes -ah!-j'ai repris l'avion, a reculons dois-je le dire?.. Un mois d'aventures, un mois de rencontres, de decouvertes en tout genre, un mois d'espagnol-le francais n'etait pas totalement absent ;- un mois où pleins d'idees t'arrivent en tete!! merci a la colombie, pays magnifique aux personnes si accueillantes et attachantes, je reviendrai dotee d'un meilleur espagnol! Trop envie de faire des choses ici, avec les colombiens, de découvrir le reste de l'Amérique Latine. Et surtout merci a ma ptite blandinde!!t trop forte!
12h d'avion et hop, welcome to lyon-avec 6h a madrid où il est assez complique de sortir de l'aeroport, de toute facon ya rien aux alentours, alors tu erres entre deux bancs où tu n'arrives pas à dormir,(c'est comme pour les bancs publiques: ils y a des accoudoirs pour ne pas avoir le plaisir de s'allonger ..) tu regardes les avions, tu flanes devant les boutiques et squatte en vitesse les aquariums pour fumeurs.
Malgre le decalage horaire, contente de retrouver les potes franceses! Et contente de retrouver du VRAI chocolat! j'pense à toi, t'inquiète;-
bouh viva colombia, cali c'est fini, à toute ma poule..

Un p'tit tour aux Beaux-arts et puis s'en va...

(par Blandine)

Au beau milieu de l'apres-midi, je suis allee decouvrir hier un peu plus mon Universite. Contrairement a ce que je disais la veille, l'Universite Tadeo n'est pas si immense que je le pensais et accueille tout juste 8 000 eleves. Le departement de Beaux-arts, quant a lui, regroupe seulement 250 eleves. Ca ressemble a l'effectif des eleves de mon Ecole d'Art a Avignon. Nous ne sommes pas beaucoup et c'est tout aussi bien ! Paula, la directrice des beaux-arts, est une mignonette rigolote qui doit avoir entre 25 et 30 ans. Et Oscar, mon professeur de dessin, a lui aussi tout juste 30 ans (comme la plupart de mes professeurs). Je l'ai rencontre autour d'un cafe-dessin-clope. Quel bon accueil avant ma rentree ! J'ai choisi mes matieres avec Paula, et j'ai mon emploi du temps. Je le depose ici, je suis sure que tout le monde s'en fou (mais pas ma maman ! D'ailleurs je t'embrasse ma Mamou, super Papou aussi ! Et un gros "miaou" a Pita & Pokita ;)

- Lundi, de 9 h a 12 h : Cours pratique sur l'Art et la Ville.

- Mardi, de 15h a 17h : Histoire de l'Art Latino-Americain.

- Mercredi, de 10h a 12 h : Peinture.

et de 12 h a 15 h : Dessin.

- Jeudi, de 15 h a 17 h : Seminaire sur la Ville Contemporaine.

- Vendredi, de 9 h a 12 h: Peinture.

et de 12 h a 14 h: Dessin.

- Samedi, de 10 h a 12 h : Cours pratique sur l'Art et la Ville.

J'ai 19 heures de cours et seulement 5 matieres. C'est bien peu, mais ca me permettra de travailler au maximum mon projet plastique sur la ville, de peut-etre donner des cours d'Arts Plastiques aux enfants du Lycee francais, de preparer peut-etre une petite expo, et de passer mon permis de conduire aussi, tiens !

Voici encore une fois quelques images de Bogotá la belle :

Et l'image d'une soiree de plus au IN VITRO avec les amis Fernan, Andreis "el Ossito" et Thomas "el Pescador" (qui n'est bien sur pas a l'image !) ...

La vida a Bogotá ...

(Par Blandine)

Sniff... C'est maintenant toute seule que je vais continuer ce blog et poursuivre l'aventure. (Mais Céline, je compte sur toi pour controler et compléter mes dires !) Petit Résumé de ces derniers jours chargés en émotion.

Vendredi 25 :

Ensemble jusqu'au dernier jour, nous avons profité de cette belle journée pour cheminer au gré du vent bogotanais. Ca a aussi été pour nous l'occasion d'apprendre à se repérer dans cette grande mégalopole (il paraît que sa superficie est 10 fois celle de Paris !?). Bogotá est un damier où les CARRERAS coupent perpendiculairement les CALLES. Un pâté de maison s'appelle CUADRAS. Les numéros des calles augmentent du Sud au Nord et les carreras d'Est en Ouest. On a goûté aussi aux joies des transports en communs ! Bogotá n'a ni métro, ni tramway. Elle est engorgée de taxis et de voitures, et bénéficie du Transmilenio et d'un réseau de bus très important mais pas du tout organisé !! Le Transmilenio est un peu l'équivalent de notre tramway mais en version bus. C'est à dire que ce sont des bus tous rouges qui parcourent une bonne partie de la ville sur des voies réservées rien qu'à eux (on évite ainsi les embouteillages). Il a des arrêts réguliers, contrairement aux bus urbains ! Pour prendre un bus, c'est plus sportif on va dire !! Il faut d'abord attendre sur le bord de la rue l'arrivée d'un des bus multicolores, avoir une bonne vue pour repérer sur son parebrise la direction où il va, avoir le réflex de tendre la main pour l'appeler, monter rapidement et bien s'accrocher car parfois il ne met pas beaucoup de temps pour redémarrer !! Ce vendredi fut donc une journée en ville à la recherche des derniers cadeaux et d'un blouson en (faux) cuir aussi, hihi !

Et la soirée ... Ah ! La soirée fut mémorable ! Comme soirée d'aurevoir pour Céline, on ne pouvait pas espérer mieux. On a donc rejoint Sebastian et Emiko (le couple qu'on avait rencontré dans la Région du Café) et leurs amis (dont Luis le danseur) au "Rosario" dans le quartier Usaquén. Nous avons ensuite fini la nuit jusqu'au lever du soleil au "Studio Abajo" une autre boîte cette fois-ci dans le quartier de la Zona Rosa. On a rigolé, on a bu et on peut dire qu'on a dansé toute la nuit ( de 22h à 6h du matin quasiment non stop !! Et oui mon p'tit !). Sebastian et Emiko sont devenus pour moi de bons amis. Et puis je me sens bien avec eux. Emiko est un peu comme moi. Elle est japonnaise, donc tout comme moi elle ne parle pas très bien espagnol et ne sait pas très bien danser sur ces rythmes latino-américains. Mais on apprend avec ces beaux jeunes hommes et on rigole pas mal ! Ca fait du bien de s'être fait des amis sur Bogotá. (Tiens d'ailleurs, en parlant d'amis : je viens de rencontrer Thomas, un parisien, au cybercafé. C'est un musicien qui est là pour quelques mois. Il vit chez des amis colombiens. Il a pris mon numéro, je les rejoins demain soir au "In-Vitro", un bar-boîte branché électro. On y était déjà allé avec Gilberto, Pillos, Carlichi et Céline. Es bueno. Et demain, au programme de "In-Vitro" : soirée courts-métrages. Et voiloù une nouvelle soirée bogotanaise de prévue, chouette !)

Emiko et Sebastian

Samedi 26 :

Dernier jour de vacances. Céline s'en va, non sans larmes dans ses yeux et dans les miens. Elle a pris son avion à 17h. Avec la famille, on l'a accompagnée jusqu'à l'aéroport. Aye aye, ca fait bizarre son départ. On a passé un mois ensemble, on a voyagé ensemble. Et "mine de rien-mine de crayon", on s'habitue vite à sa compagnonne de voyage !

(Rrrralala... tu vas me manquer petite Céline... mais on se voit dans 7 mois, promis !! Cuidate hermanita. ;)

Ce samedi soir à la colombienne, je l'ai passé une fois encore avec Emiko et Sebastian au "Inferno", un petit bar du Chapinero où il y avait un concert d'un groupe de rock aux cheveux longs qui chantait les tubes de "Calamaro", un vieu groupe de rock argentin. Je me suis amusée à observer tous ces amateurs de rock tous aussi différents les uns que les autres dans le public chanter et crier par coeur les paroles !

Dimanche 27 :

Dimanche tranquilou à écouter dans l'appartement de doux sons bien d'ici . Un petit tour avec Guillermo dans un restaurant de comida paisa. Et puis j'ai revu Yadira aussi, la tante de Margui de Calí.

Petite vue de l'Universidad Jorge Tadeo Lozano

Et me voilà maintenant seule face à Bogotá la belle ! Il va falloir que je l'apprivoise et que je connaisse un peu mieux les coins et recoins de ses quartiers. Je suis déjà allée ce matin à la fac pour continuer mon inscription. J'ai éte accueillie avec un petit café dans les bureaux, les gens étaient extra gentils, et cette université est immense !! Ma rentrée est lundi 4 août.

Culinarosités et autres curiosités ...

Nous avons passé un mois à voyager, voir, rencontrer, sentir, danser, boire, rigoler, .... et manger ! Non, il n'est pas trop tard pour vous faire gouter à la cuisine colombienne...

Il faut tout d'abord savoir que la cuisine ici est très riche et très importante dans la culture colombienne.

Le Desayuno (Petit déjeuner).
Etant le Repas du Roi, il est le plus important des repas. Petit listing des délices du petit déjeuner :

- Arepas : Petites galettes de mais qui remplacent le pain. Elles sont natures, au fromage ou aux oeufs.

- Fruits et jus de fruits : feijoa (petit fruit vert qui grandit en altitude), banane, maracuya (fruit de la passion), orange, melon, papaye, goyave, lulo, mangue, ananas, guanabana (fruit à la chair blanche qui, avec sa peau verte, ressemble a un bébé dinosaure), mure, fraise, etc. Un jus de mure par exemple se dit "jugo de mora", alors qu'un jus de citron se dit "limonada" et un jus d'orange "naranjada". Les jus de fruits sont servis à tous les repas et peuvent etre "con leche" ou "con agua" (avec du lait ou de l'eau). Par contre, il n'y a jamais d'eau sur table, c'était un peu bizarre pour nous au départ.

- tinto (mot colombien pour dire "cafe"), thé, milo (chocolat chaud) ou avena (avoine et lait).
- fromage, oeuf et amojabana (petit pain du Boyaca).

- soupe (chez l'abuelita).

- ... et des "Chocoramo" pour moi !! Ce sont des gateaux recouverts de chocolat, habituellement réservés aux gouters des écoliers. Beaucoup ont rient en me voyant manger ca au petit dejeuner !

Plats et produits typiques que nous avons savourés ici :

- Ajiaco (Bogotá) : ragout de poulet avec plusieurs sortes de pommes de terre, de la crème, du mais et des capres.

- Arroz con coco (cote Caraibe) : riz cuisine au lait de coco.

- Empanadas : beignets fourrés aux légumes ou à la viande.

- Sancocho (Cali) : ragout de poulet à la banane verte, manioc et carotte.

- Salchichas : saucisses.

- Patacones : bananes plantains écrasées et dorées.

- Tamales : mais et viande enveloppés dans une feuille de bananiers.

- Ceviches con Camarones (Cartagena): crevettes servies avec une sauce dans un petit verre sur la plage.
- Cholado (Cali) : des fruits et de la crème mélangés à de la glace pillée.

Les alcools.

- Parmi toutes les bières, notre préférée est la Aguila. La Costeña, la Poker et la Club Colombiana sont pas mal aussi !

- L'Aguardiente est alcool national ici ! On n'a pas encore raconté ce que c'est. C'est une eau de vie à base de cane à sucre parfumée à l'anis. Elle est très appréciée de la jeunesse colombienne !

Les Comidas Rapidas.

Les restaurants ou brasseries sont nombreux. Mais il y a aussi ici de trés bonnes chaines de restauration rapide :

- EL CORRAL : Il fait de l'ombre au Mac Donald, et on comprend pourquoi : ses hamburgers ne sont pas plus chers que son concurrent gringo mais la qualité est meilleure !

- CREPS AND WAFFLES : Crée à la base par de jeunes étudiants colombiens, c'est LE restau de Blandine, grace à son large choix de glaces, gauffres et crèpes.

... et en vrac, quelques petits trucs qu'on a appris, découverts et qui nous ont surprises ici :

- La ceinture n'est pas obligatoire a l'arrière dans les voitures.

- Obtenir son permis de conduire ici est très simple et beaucoup moins cher qu'en France.

- Il y a ici une foule de métiers dont on aurait jamais imaginé l'existence. Par exemple : celui de la femme qui t'emballe les courses à la caisse du supermarché (au Carrefour, Exito, Ley, Olimpica, Carulla ou ailleurs), celui du jeune qui surveille les voitures dans le parking ou dans la rue, celui du gars qui appuie sur les boutons de l'ascenseur au centre commercial, etc.

- Il ne faut pas jeter le papier wc dans les toilettes mais dans la poubelle prévue à cet effet. Les canalisations en Colombie sont trop étroites.

- Les motards doivent toujours porter un gilet moche sur lequel est inscrit leur immatriculation en gros.

- Nous, petites francaises, devons boire de l'eau en bouteille pour éviter à notre ventre quelques petits tracas. L'eau ici n'est pas filtrée de la meme manière qu'en France. Nos ventres ne sont pas accoutumés à certaines bactéries colombiennes ! Touchons du bois, nous n'avons jamais été malades.

- "Pico y Placa" est une restriction du flux urbain des voitures à Bogotá. Selon ton numéro d'immatriculation, il y a des heures dans la semaine où tu ne peux pas rouler en ville.

- Les Colombiens sont plus que polis. A chaque fois qu'on dit merci, on recoit en échange un "con mucho gusto" (avec plaisir) ou "a la orden" (à votre service). Ils sont aussi très galants, ils ouvrent la portière de voiture aux dames, laissent passer les demoiselles devant eux et leurs tiennent la main si elles descendent d'un bus ou d'une marche haute.

- Dans les rues on entend souvent les vendeurs crier "Mira Mira" (Regardez regardez) ou "Siga" (Entrez).

- La vie ici n'est pas chère en général : un paquet de cigarettes vaut environ 1,50 euros, un bon repas environ 5 euros, une bière dans un bar 0,65 euro, un ticket de bus 0,60 euro, une nuit en auberge de jeunesse à Cartagena 5 euros.

- Les appels locaux coutent entre 5 et 10 centimes d'euro la minute. Quand j'appelle un fixe en France d'un cybercafe de Bogotá, cela me coute 20 centimes d'euro la minute.

- El "estrato" : Selon son numero (entre 1 et 6), l'estrato définit la classe à laquelle appartient tout colombien. Le coût de certaines dépenses (électricité, eau, ...) est supérieur pour les classes les plus riches (estratos 5, 6).

- L'heure de fermeture des bars et discothèques à Bogotá est normalement à 3h du matin. Mais bon nombre d'after nous permet de faire la fiesta jusqu'au lever du soleil.

- En Colombie, le soleil se lève chaque jour de l'année à 6h et se couche à 18h.

- A 6h et 18h pétantes, l'hymne nationale passe sur TOUTES les radios. Le célèbre chanteur Juanes en a fait une version un peu plus rock pour les radios jeunes.

- "Chevere" et "bacano" signifient "super" en espagnol colombien !

- On a piqué le slogan d'une enseigne de magasin pour parler de la Colombie : " Colombia es bonita, bella y barata !" (= La Colombie est un pays bon, beau et pas cher !)

- L'état et l'église sont ici étroitement liées. Il n'est pas étonnant de croiser ici des drapeaux tricolores dans les églises où une inscription "La Patrie et Dieu" sur l'écusson d'un policier.

- Dans chaque ville, il y a une place, une rue ou un parc au nom du Libertador : Simon Bolivar.
- La musique fait partie de la vie ici. Impossible de passer une journée sans musique ou une soirée sans danser. Elle est partout !

- "Juan Valdez" est LA marque de café colombien. Une chaine de bars porte son nom. Dans ses nombreux cafes dispersés dans tout le pays, on peut y savourer toutes sortes de café ou de boissons au café.

- "Guayabo" signifie "gueule de bois".

- A 2 600 mètres d'altitude, quand on arrive a Bogotá, on ressent une petite fatigue, due a la baisse du taux d'oxygène dans l'air, mais on s'habitue rapidement.

- A Bogotá, les taxis sont nombreux, jaunes et économiques pour les distances parcourures.- Le temps varie tout le temps a Bogota. Il n'y a pas de saison en Colombie. On peut se croire au printemps (et presque en été) durant la journée, et froler des températures automnales quand approche la soirée.

- Il y a dans la rue bon nombre de gens qui vendent des minutes sur leur portable. Ils portent une pancarte qui le spécifie et crient "Llama Llamas".
- C'est fou comme les Colombiens aiment leur pays et en sont fiers. Et ils ont bien raison ! Voici la version francaise d'un refrain colombien:

"Si vous voulez connaitre la Caraibe allez en République Dominicaine,

Si vous voulez connaitre le Pacifique allez au Chili,

Si vous voulez connaitre les Andes allez en Equateur,

Si vous voulez connaitre la jungle amazonienne allez au Bresil,

Si vous voulez connaitre les cultures précolombiennes allez au Mexique ou au Perou,
Mais si vous voulez connaitre tout cela ensemble allez en Colombie mon vieux !"

El Paseo en Boyaca

Dernière étape de notre périple : Le Boyaca et ses multiples pueblitos. Zipaquira, Suza, Ubate, Zutamerchan, Raquira, Chiquinquira, Villa de Leiva, Tunja, Paipa, Duitama, Sogamoso, Mongui, Topaga, Aquitania, Tota, Atausa, Sutausa, Fuquene, Tibasosa, Pantano de Vargas : Une multitude de charmants villages , vous n'imaginez pas comme ca nous a plu !

La disposition de ces pueblos est en général une immense place pavée carrée autour de laquelle trone une église. Ils sont pour la plupart riches d'ateliers et boutiques d'artisanat local : poterie, textile, etc.

Parmi tous les "Boyacences" que nous avons croisés, nous avons rencontré bon nombre d'écoliers en uniforme et de villageois vetus d'habits typiques.

A Mongui (surement l'un de nos pueblos préférés), un fabricant de ballons nous a meme invités à venir découvrir son atelier et nous a expliqué toutes les étapes de fabrication d'un ballon de football. Mongui est connu pour sa fabrication de ballons. Plusieurs fabriques sont présentes dans le village. Lors d'une ancienne Coupe du Monde de Football, tous les ballons provenaient de Mongui !

Nous vivions a Duitama (chez Dona Rita, la grand-mère de Margui), dans un appartement en centre ville, ce qui nous permettait le soir de partager au "Coffee Bar" de la Place Centrale nos dernières Aguila des vacances (et de feter avec un mois de retard la réussite de nos examens!).

Rita et Maniatica nous ont également fait découvrir leur ferme, où on a redécouvert le plaisir de cueillir des oranges et de nourir les lapins, poules, chats, vaches, veaux.

Les publicités, les enseignes, les indications sont peintes a la main sur les murs et c'est très joli, hihi!

Au milieu des champs de "cebolla" -oignons-, la Laguna de Tota, immense étendue d'eau où la truite frétille! Perdue dans ces humides vallons, c'est Aquitania qui fait son port. Allez sur la place centrale : notre vieil ami Jesus s'élance avec ferveur sur une petite barque du haut de son antique église!

Puis découverte de l'Hacienda de Bolivar, près de Paipa. Ca va, entre nous il était bien !! Salle de restau, salle de lecture, salle de réception, petit musée, immenses couloirs, patio, etc. Un arbre gigantesque au centre, il doit avoir dix fois notre age ... et puis piscine avec l'eau thermale d'à coté ! Très belle hacienda, bien entretenue; les Iris et autres fleurs lui donnent des couleurs!

Attention moment historique : le Pantano de Vargas, où la symbolisation par une étrange sculpture de la bataille de Bolivar et ses compagnons colombiens contre les Espagnols. A cheval et armes de lances, le combat fit rage vers 1820... Et la suite est la fameuse libération du peuple colombien sur le Puente du Boyaca, où l'ultime bataille fut fatale aux espagnols. Les généraux Bolivar, Santander, devinrent alors les héros nationaux ...

Besitos from Cali

Après une dizaine d'heures de bus, nous arrivons tout juste a Bogotá.

C'est presque avec des larmes au coin des yeux que nous avons quitté ce matin Cali. Cali la belle, Cali la grande, Cali la folle, Cali la festive, Cali la joyeuse ... Et puis c'était surtout triste de quitter ce matin tout ce petit monde vraiment sympathique que nous avions rencontre l : Yadira, Juan Jose, Antonio, Maria Eleonor, Carlos, Francisco, Carmen, Harol, Andres, Alejandro, Daniel et le beau Juan Sebastian ;)

Un señor sur la plaza

Petite balade au bord du Rio avec Carmen et Juan

Après-midi à la piscine de Cali..

Soiree arrosée à l'aguardiente au "Chango" avec Alejandro, Daniel et Juan Sebastian.

Cali, c'est fini !...

Ville du sud de la Colombie, pour nous ca restera notre préférée.. Hébergées dans une petite maison aux milles pièces sans fenètre et où les arbres supportent la toiture, on est réveilées le matin par le roucoulement des cacatoes et perruches, résidentes à l'année de cette maison typique. Les caleños vivent "à la cool", et l'ambiance de la ville nous rappelle celle du Sud de la France, comparée à Bogotá qui fait plus "parisienne". Le centre est toujours animé melant des architectures très modernes à des édifices coloniaux. Le quartier San Antonio, avec ses ruelles qui montent a 60 degrés et son parc qui surplombe la ville est le quartier "culturel" de Cali.

Dans le quartier du Juanchito, haut lieu de la salsa, on a gouté aux festivités locales en s'iniciant aux pas du merengue, et autres danses.. Expérience un peu difficile pour des petites francaises n'ayant jamais dansé en couple ;- Mais plutot marrante !! Et c'est toujours impressionnant de voir des danseurs talentueux ...

(Petit message de blandine pour Pedrito : Ca y est frangin... Première cuite a l'aguardiente... J'aurais jamais cru... Hihi!! )

La Région du Café

(par Celine)

Résumé -non exhaustif- del "Eje del cafe": zone verte et humide propice à la cultivation, on est dans les Andes et c'est trop chouette. Apres Cartagena la magnifique -elle se la pète grave cette ville- petite halte sur Bogotá où j'ai failli mourir à cause de l'altitude -la pression atmosphérique était trop forte mon sang bouillait dans les canaux de ma cervelle ,ma tete allait exploser, il me fallait une soupape, viiiite!!! La force tranquille d'Edgard me rassura, et c'est passé comme une lettre à la poste. Je ne vais pas redécrire Bogotá, sinon que c'est vraiment une ville hallucinante et qu'il y a mille et une choses à y faire... (J'ai adoré la Septima, avenue inondée par des gens qui se posent pour vendre des bijoux, tee-shirts ou lunettes et pleins d'autres accessoires; des personnes se donnant en spectacle avec un petit compagnon a la manière d'un "Remi sans famille" (un des dessins animés de notre enfance?!), ou encore des genres de collectifs qui balancent des vidéos (courts-metrages), discutent sur la parution d'un nouveau journal, organisent un concert,ect...) et je t'assure qu'à Bogotá tu peux toucher les nuages!... Viva Bogotá.
Compter environ 6-7h de bus pour redescendre la colline, et ne pas craindre les virages!! Au son enjoué du vallenato, un paysage brumeux défile sous nos yeux; des gorges à la végétation luxuriante, des pueblitos, des militaires avec de grosses kalach qui matent bugs bunny dans les tiendas de bord de route... On arrive dans le Quindio, Région du Café dont la capitale est Armenia. Puis découverte de l'hotel-finca où on va etre pour quelques jours, perdues dans la campagne colombienne. Autant le dire, on est en mode vacances pour cette étape: rien à préparer, les repas sont compris, on part pour la journée découvrir les villages des alentours (Salento, Montenegro, Circansia), on s'amuse dans un parc d'attraction (le Panaca) et le soir on profite de l'hotel (découverte du sauna, hamam, piscine, jacuzzi... hehe) , on sirote des Aguilas au bar et goutons le vin chilien en compagnie de nos nouveaux amis. C'est le moment de repos, où l'on a rencontré une aristo loufoque et généreuse mais qui n'aime pas beaucoup les vénézueliens: Yolanda. Un jeune couple colombo-japonnais qui communique avec les yeux -si si c'est possible ;) - amateur de reggae et rock, des familles colombiennes assez funky et des serveurs homo mais qui ne veulent pas le dire ;-

Salento

Sebastian, Emiko et nous deux.

Avec Yolanda et Jose.

Miam ...

En tout cas ils se souviendront des "p'tites francaises"!...

Bogotá la belle

(par Blandine)

En direct d'Armenia (capitale de la région du Quindio), nous revoiloù connectées à Internet...

Une semaine s'est écoulée depuis Cartagena, et on commence vraiment à s'habituer à la vie colombienne (et j'en connais une qui n'a pas très envie de rejoindre la France à la fin du mois ;)

La Colombie et ses colombiens nous plaît beaucoup, et Bogotá parmi tout. Je vais vivre sept mois à Bogotá et j'en suis plus que ravie !!

Bogotá est complétement loca. A Bogotá, il y a tout et son contraire. Il y a d'immenses tours modernes de bureaux qui touchent le ciel, de vieilles et belles architectures coloniales et des baraques un peu plus modestes. Il y a des grandes artères polluées, beaucoup de grands centres commerciaux, des parcs, mais aussi quelques prés d'herbes folles et la montagne qui embrasse la ville. Il y a beaucoup de "Chevrolet", énnnnnnormément de taxis (c'est un des moyens de transport les moins coûteux, les plus efficaces et les plus utilisés), des bus multicolores et une ou deux charettes tirées par des ânes. Il y a des boîtes salsa ou électro très "in" et des petites tiendas sympathiques où s'entasse bon nombre d'étudiants et où une Aguila coûte seulement 2.000 pesos (0.85 euros!?). Il y a des magasins de grandes marques le long des grandes avenues et des vendeurs de cigarettes, bonbons, chewing-gums, etc. sur les trottoirs. Il y a des gens très chics et des laveurs de parebrises ou des jongleurs aux feux rouges. Je pourrais encore vous raconter mille autres choses sur Bogotá, mais il me reste encore sept mois pour le faire...

Bogotá ne dort jamais, il y a mille choses à y faire ! On en est tombées folles amoureuses !!

On a eu un bon apercu de tout ca le week-end dernier. Carlichi et Gilberto nous ont servi de guides vendredi et samedi. On a cheminé aux travers des Calles et des Carreras (Bogota vue de haut peut faire penser à beaucoup de villes américaines, dont le plan est quadrillé et dont les rues ne portent pas de noms mais des numéros). On a vu la Septima, la Candelaria, la Plaza Bolivar, etc. On a visité le Museo d'Arte Moderno (et rencontré le travail du peintre colombien Manuel Hernandez et celui d'un autre dont on a oublié le nom et dont les traces et autres travaux graphiques ne nous ont pas laissées indifférentes). On a découvert (ou re-découvert) le Museo del Oro, le Museo Botero, etc.

J'ai même fait connaissance avec mon Université et son quartier dans lequel j'aimerais vraiment trouvé une colocation !!

A notre arrivée à Bogotá, le jeudi soir, nous avons fêté dans l'allégresse l'anniversaire de Guillermo avec toute la famille .

Je laisse alors Céline vous raconter nos folles aventures dans la Région du Café. (Ooop's, on doit filer prendre notre bus pour Cali, elle le fera dans quelques jours alors !...)

Hasta luego aux francais de mon coeur, besos. :)

Quartier de la Candelaria.

Bogotá by night.

Gilberto, la tete dans les nuages ...

Cartagena

Au bout de quatre jours, nous quittons aujourd'hui la belle Cartagena !

Cartagena est une ville fortifiée vraiment très jolie, mais malheureusement trop touristique.

Petit résumé de ces derniers jours : une chaleur omniprésente, une traversée en bateau jusqu'aux Iles du Rosario (ses plages de sable blanc et son eau turquoise), la playa Bocagrande, les marchés en dehors du centre ville, des Aguila sirotées en soirée dans des cafés aux ambiances cubaines, les "picpic" (vendeurs ambulants de tout et de rien qui nous solicitaient à chaque instant), le Museo del Oro, la visite de l'Ecole des Beaux-arts, le Museo d'Arte Moderno, etc.

Nous vivions extra-muros dans le quartier du Getsemani à l'Hostal Holiday, une sympathique auberge de jeunesse où on s'est fait des copains israëliens, anglais, allemands, italiens, suedois, autrichiens et suisses.

La Playa Blanca des Iles du Rosario

Une calle du centre historique de Cartagena

Et aujourd'hui, on rejoint pour le week-end Bogotá la loca ! :)

Santa Marta

Bienvenidos à Santa marta: nous voilà vagabondant dans les ruelles tranquilles de la petite ville de la cote nord.

En aterrissant sur le tarmac de Santa Marta, une nouvelle s'est propagée dans l'avion. Ne comprenant pas le contenu de la rumeur, on a immédiatement demandé à nos hotes qui nous attendaient à la sortie : Ingrid Bettancourt et quatorze autres otages étaient libérés !!! La joie s'est emparée de nous, comme de tout le restant du pays.

A Santa Marta, on logeait dans de grandes tours chez Luis, Stelita et Rafa dans le quartier del Rodadero.

Visite de la finca del señor Bolivar, il y avait une expo temporaire: le Casa Tomaca ... avec des fourmis qui ont pris d'assaut la batisse (représentation de l'exode rurale en Colombie).

Petite excursion d'une journée : le magnifique parc Tayrona, sa foret équatoriale et sa plage caribéenne au bout du chemin ! Et comme toujours, jus de fruits, Aguila (bière nationale) et Ron de Medellin à volonté !

On est maintenant à Cartagena, la suite au prochain épisode...