bogotaloca: septembre 2008

Trois mois déja !

Une des rues de la Candelaria.

Je suis en Colombie depuis 3 mois, dont 2 mois a Bogotá. Deux mois c'est beaucoup, et c'est bien peu à la fois. Le temps passe si vite. Mon rythme de vie ici ne me permet pas de m'ennuyer une seconde. Je n'ai qu'une petite quinzaine d'heures de cours hebdomadaire, ce qui me permet de profiter de tout mon temps libre pour découvrir cette gigantesque métropole ! Je ne perds pas mon temps ici, chaque jour est comme une nouvelle aventure, chaque jour je fais de nouvelles découvertes. On m'a meme dit que je connaissais plus Bogotá qu'une grande partie de ses bogotannais. Il faut savoir que beaucoup de gens du nord de la ville n'ont jamais mis les pieds dans les quartiers du sud, et inversement.

Durant ces 3 mois, j'ai aussi pris le temps de découvrir durant une trentaine de jours une grande partie du pays avec Céline. Et je ne compte pas m'arreter la. Avec Emiko (ma japonaise de Bogotá) et Anne-Line (une de mes copines en France), on part normalement autour de la mi-novembre découvrir Bucaramanga et San Agustin, en passant par Riohacha dans la Guajira, Medellin, Nuqui sur la cote Pacifique, Cali et Popayan. Ca me tient a coeur de découvrir un peu plus la Colombie !

Emiko, la tete ailleurs...

FU 2008

Festival Urbain de Bogotá.

Il avait lieu cette année durant 5 jours dans les 13 étages de l'ancien Hotel Nueva Granada dans le centre de Bogotá.

Oyez (surtout vous, les copains des Beaux-arts !) et imaginez 13 étages consacrés aux arts plastiques, visuels et sonores (13 étages de peintures, dessins, graffitis et 5 jours de performances et concerts !!)

Ca ne ressemble en rien à ces nombreuses biennales d'art contemporains qui fleurissent partout dans le monde et à ses personnages et événements pompeux qui les accompagnent. On a affaire ici à un festival urbain, autrement dit marginal et "underground".

Ce qui m'a vraiment plu c'est le lieu : un hotel désafecté. Les murs, escaliers, cloisons n'ont pas été modifiés. On entre dans chaque "chambre" dans le suspense de découvrir une nouvelle oeuvre d'art. Les moquettes moches sont encore là, les salles de bains aussi (bien qu'un peu saccagées). Il y a eu de la vie ici. Il y a eu des nuits, des nuits de vacances en famille, des nuits d'hommes d'affaires, des nuits de couples d'amants qui se cachent, des nuits de malhonnètes en cavales, etc. Ce lieu a été abandonné pour je ne sais quelle raison, et l'art lui donne aujourd'hui une nouvelle vie d'une durée limitée. Chevere !

Cette expérience m'a beaucoup plu. L'idée de l'événement comme le choix du lieu sont formidables. Malgré tout, 13 étages d'art contemporain (meme si on en est addicte) c'est un peu difficile à digérer. Et puis, certains artistes ont eu drolement de la chance d'etre invités mais auraient du se creuser un peu plus la tete ! Autre chose ennuyante de l'événement : la file d'attente immense devant l'hotel, due à la qualité de l'événement et à sa gratuité.

FU 2008 fut victime de son succès, on ne peut pas lui en vouloir !!

Chapinero

Les copains nous ont servi de guides ce dimanche pour visiter le quartier de Chapinero. Chapinero est immense et je ne le connaissais pour l'instant que de nuit habillé des lumières des nombreux bars et discothèques. Ce quartier est très festif et en plein développement : chaque mois s'ouvrent de nouveaux bars et boites de nuit. C'est aussi le lieu de résidence d'une grande partie de la communauté gay.

Iglesia de Lourdes.

Plaza de Lourdes .

Le Marché artisanal de Lourdes.

Surprenante la proximité de ces 2 édifices bien différents !

Serait-ce le départ d'une course de bus tout verts ?... hihi !

Nous en avons profité pour faire également un petit tour au Centre Commercial Andino (coutume colombienne ;) C'est un des plus connus de Bogotá, il est très grand et assez luxueux. On dit meme qu'il aurait été financé par l'argent du narcotrafic.

Petit tour au Cafe Juan Valdez avec Diego et Jaime.

Et un repas typique (soupe, haricots rouges, riz viande et jus de fruit a volonté pour 4.000 pesos, soit environ 1.50 euros !?)

Au dernier étage de Bogotá !

La Tour Colpatria située sur la Septima est, avec ses 45 étages, le plus grand édifice de Bogotá. Tout comme Tokyo, Paris ou New york, Bogotá est très peuplée, mais contrairement à ces grandes métropoles, elle est très étendue et ne compte que peu de grands buildings.

La Colpatria (comme on l'appelle entre nous) accueille des bureaux d'affaires. Mais le dernier étage est réservé à un café qui offre une vue unique sur la capitale. Je vous en confie quelques images, meme si elles ne traduisent pas complétement l'émotion que j'avais face à la vue de cette ville que j'affectionne tant.

Algunos tragos...

... a Hard Rock Cafe Bogotá.

Il y a quelques Hard Rock Cafe dans le monde (entre New York, Buenos Aires, Los Angeles, Washington, Paris, Londres, Lima, Pekin, etc.) Et je pourrais dire que "Oui, j'étais au Hard Rock Cafe de Bogotá ! "

... dans un cafe rock de Terrazza Pasteur.

Avec Emiko et les soeurs Velasco.

Luisa et Paula Velasco.

Et l'habituelle photo avec le serveur !

Un mardi culturel !

Etant donné que je ne vais plus au cours du mardi, je peux faire tout pleins de choses comme visiter le Musée Arquéologique qui fourmillent de richesses précolombiennes, l'Université de Los Andes qui est l'une des universités les plus chères de Bogotá mais aussi une des plus réputées et les galeries d'art avec Valeria (dont la maman la surnommait Michael Jackson vu son look du jour ! jajaja...) J'ai enfin pris le temps de voir des galeries d'art contemporain, quel plaisir ! :) Mais il me faudrait bien plus d'un mardi pour visiter toutes les galeries de la capitale !

Musée Arquéologique (vu de l'extérieur).

Musée Arquéologique (dans la cour).

Université Los Andes.

Université Los Andes (Département Beaux-arts).

Valeria (Michael Jackson).

Galeria Cuadrada.

Juan Manuel ECHEVARRIA, La Bandeja de Bolivar, 1999.

Mes del Patrimonio

Le mois de septembre était "El Mes del Patrimonio" (= le mois du Patrimoine). De nombreux évènements permettaient aux Bogotanais de découvrir gratuitement le patrimoine de leur ville.

(Il faut également savoir que chaque dernier dimanche du mois, les musées sont gratuits. On a l'air un peu ridicules en France avec notre week-end annuel du Patrimoine, non ?)

Il y avait notamment des parcours dans certains quartiers. J'ai participé à l'un d'entre eux qui se déroulait à coté de chez moi, du Centro Internacional au Parque de la Independencia, le tout orchestrée par une architecte qui nous a donné pleins d'informations passionnantes.