Bogotá m'enchante pour son désorde, ces rues peuplées et animées, ses possibilités infinies d'activités et de sorties, pour la mentalité, la chaleur, la bonne humeur de ses habitants...
Mais si Bogotá serait parfaite, ce ne serait pas drole!
Bogotá m'énerve parce qu'elle me confisque une grande partie de ma liberté. A Bogotá, je ne peux pas aller où je veux et quand je veux toute seule. Bogota est la 3e ville la plus sure du continent. On ne croise pas la violence à chaque coin de rue, mais elle est quand meme bien présente et ne peut pas s'oublier. La règle du jeu ici dans la rue est alors d'etre vigilent à chaque instant. Et dès que la nuit tombe (autrement dit à partir de 18 heures), je ne peux pas me promener seule dans la rue. Je dois alors etre accompagnée par des amis ou prendre le bus ou le taxi (pas du tout cher ici). Toutes ces précautions permettent de passer un bon séjour à Bogota. Mais c'est parfois fatigant...
Et les principaux défauts des colombiens sont les suivants :
- Leur manque d'organisation !! Il est impossible pour eux d'etre à l'heure. Et il est parfois difficile d'organiser une soirée : on hésite sur l'heure de rendez-vous, le lieu, et puis on change d'avis, on téléphone à nouveau, etc.
Le manque d'organisation est également flagrant dans les administrations, à la fac, etc.
(Ca me rapelle un peu le sud de la France... ;)
- L'autre défaut des colombiens que je retrouvais également chez les natifs du Sud de la France c'est leur "tchatche".
Depuis que je suis ici, ils auraient du me monter des tas d'endroits dans Bogota, j'aurais du rencontrer des milliers de gens, participer à pleins de soirées, etc. Mais au final, je n'en ai pas vu la moitié ! Ils parlent beaucoup, mais ne font pas tout ce qu'ils disent.
Et puis, ils font preuve d'une chaleur, d'un accueil, d'une gentillesse, d'une attention épatante. Et bien souvent, quand j'ai froid ou quand la France me manque, ils me font oublier tout ca, ils me réchauffent. Mais il ne faut pas prendre cette tonne de gentillesse pour argent content. Tout n'est pas toujours sincère. Et meme si tu connais des centaines de personnes à Bogotá, tu ne peux compter finalement que sur 4 ou 5 amis sincéres.
Je crois que le désordre et le manque d'organisation vont de pair, tout comme la bonne humeur et le manque de sincérité des gens. Je les retrouve à Bogotá comme à Marseille. Ca doit faire partie du caractère des latinos (des latino-américains et des latinos-méditerranéens !)
Ah... Ca fait du bien de dire un peu du mal ! haha !
Mais rien a changé :
COLOMBIA TE QUIERRO,
BOGOTA TE AMO !!
Colombie je t'aime, Bogota je t'aime très fort !!
Je suis plutot bien ici ! :)
2 commentaires:
Très juste!
mais si on était tous pareils ça ne serait pas marrant, on s'ennuyerait et quel intérêt aurions-nous de faire de nouvelles connaissances qu'elles soient plus ou moins sincères... c'est l'école de la vie avec ses ying et ses yang !
bisou
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